Et si on parlait "roman" today ?

Publié le 11 novembre 2017 par LisaCréa

Et salut !

Je t'ai parlé récemment du fait que j'écrivais des romans. J'utilise plusieurs supports différents pour l'écriture. J'écrit actuellement un roman de science-fiction sur une application pour les écrivains en herbe, qui se nomme Wattpad.

Le roman se nomme "Les âmes blessées".

Voici le lien Wattpad ici

Voici le résumé :

Elya se prépare à devenir une dirigeante par relais. Sa destinée est toute tracée, dans le sillage de son père. Mais, lorsqu'une étudiante tente de se blesser mortellement devant toute sa classe, un engrenage dangereux se met en place. Elya devra mener une enquête sur des phénomènes inattendus qui menacent la survie de sa ville et de son pays.
Quels secrets se cachent en eaux troubles ? Le voile se déchire peu à peu, révélant la fragilité de l'être humain et de son âme. Les âmes pourront-elles être sauvées ?

Pourquoi me suis-je mise sur Wattpad ? J'avais envie d'expérimenter des choses, et j'avais entendu que cette application commençait à bien se faire connaître en France. Wattpad est facile à utiliser, accessible à tous. Bien sûr, Wattpad n'est pas word ou autre logiciel qui comporte tout un tas d'options pour l'écriture. Mais il ne s'agit pas là de faire un dossier avec toutes sortes de mise en forme, mais d'écrire, simplement d'écrire.

Tu aimes écrire ? Cette application pourrait être intéressante pour toi. Tu écris par petits paragraphes, ou plus, selon tes envies, et tu publies régulièrement des parties de tes écrits.

Pourquoi passer par cette application ? C'est une application qui te permet de te frotter tout doucement à l'univers des auteurs et de montrer à une certaine tranche de lecteurs (essentiellement des ados et jeunes adultes) tes histoires, tes idées, bref de t'exposer à un public de passionnés de lecture et d'écriture.

Des inconvénients ? J'en ai pas vu pour le moment. Si tu publies de façon régulière, et que tu mets un résumé alléchant sur ton histoire, tu augmenteras tout doucement ton nombre de lecteurs.

Si avant de commencer à me suivre sur Wattpad, tu aimerais avoir un petit aperçu de mon histoire, de ma manière d'écrire et donc de mon univers, voici un premier paragraphe qui correspond au tout début de l'histoire, histoire de te mettre dans l'ambiance !

LES ÂMES BLESSÉES

Chapitre 1 : L'Aube Blanche

"Le ciel s'éclaircit peu à peu, projetant une douce lumière sur le panorama environnant. La vue était imprenable et les édifices qui entouraient son logement ne pouvaient que s'incliner face à l'immensité de la structure qu'elle habitait. Toutes les maisons et les autres bâtiments étaient d'un blanc laiteux, et la lumière du soleil, qui s'imposait peu à peu dans le paysage, accentuait la pureté que faisait transparaître ce décor.
Elya sortit sur le balcon panoramique pour contempler la vue. Elle ne se lassait jamais de ce lieu et d'observer les pastels de l'aube au loin.
C'était haut, très haut, mais elle faisait abstraction de son vertige en se rassurant sur la robustesse de la rambarde sur laquelle elle s'appuyait. Elle jetait un regard dédaigneux au vide, comme une provocation, un regard qui se voulait dire qu'il ne pouvait pas avoir d'emprise sur elle.
Elle se posa un peu plus lourdement sur la rambarde, en entortillant ses doigts, puis elle observa son Kishky au creux de son poignet droit. Quelque chose qu'elle avait fait faire en secret, car elle n'était pas encore en âge de pouvoir faire ce genre de chose librement. Elle était trop jeune. Mais elle ne regrettait pas pour autant son choix. Le Kishky était minuscule et elle pouvait aisément le cacher grâce à un bracelet ou une manche de blouse.
Elle avait décidé de se le faire faire il y a trois jours, lorsqu'elle avait appris la mort de son meilleur ami, Zendal, qui était parti combattre une poche de résistance extrêmement violente au nord de la ville. Elle savait qu'il risquait gros et il le savait aussi, et il aurait pu refuser la mission, mais Zendal n'était pas de ceux qui savaient dire non, surtout devant le danger. Il faisait toujours preuve d'un courage hors norme. C'est comme cela qu'elle se rappellerait à jamais de lui. Alors, en son honneur, elle s'était fait graver à l'encre de Griant (une plante couleur aubergine) trois traits parallèles en forme de griffure d'animal, comme une lacération, comme si un aigle lui avait entaillé profondément la chair avec ses serres.
Lorsque sa mort fut confirmée et qu'une cérémonie fut célébrée en l'honneur des morts au combat, elle pleura silencieusement presque toute la journée, et c'était le seul jour où elle s'était autorisée à être triste et à le montrer.
Elya rajusta la manche de son haut et fixa un regard déterminé sur l'horizon.
Le vent fouettait ses cheveux et lui traversaient le visage, mais elle n'essaya pas de s'en dégager. À travers ses épaisses mèches ondulées couleur cuivre, elle voyait très bien son avenir par delà les rives nord. Elle faisait parti de ceux qui voyaient leur destin et bien au delà, et elle ne craignait pas ni le commencement ni la fin, elle avait appris à l'accepter.
Un petit "bip" teinta à son poignet gauche, c'était l'heure de se lever, mais elle n'en avait que rarement besoin, elle était matinale.
Elle fit dérouler sur l'écran holographique sont planning de la journée, même si elle savait qu'elle ne le respecterait pas entièrement.
C'était ça le privilège d'être le fille du dirigeant de ce pays, elle n'était pas obligée de se plier aux règles.
Cependant, chaque jour, à la même heure, il y avait un cours qu'elle n'aurait raté pour rien au monde : "Le cours des ressources", un cours où on leur apprenait à utiliser leur énergie blanche au maximum de leurs capacités pour guérir leur prochain, soigner les blessures physiques mais surtout les blessures de l'âme.
Car chaque coup ou blessure que leur corps subissait, avait un effet immédiat sur leur âme, c'était le prix à payer d'être né sur la planète Desmeï, on était à la fois plus fort et aussi plus vulnérable, c'est ce que lui avait appris son père.
Elya réajusta sa ceinture sur ses hanches marquées et vérifia qu'elle avait bien ses trois couteaux (un pour tailler, un pour extraire et un pour le combat) de travail dans ses poches latérales.
Sa ceinture de travaux, elle y tenait beaucoup, un cadeau de Zendal.
Il était encore tôt, mais déjà, elle entendait le fourmillement de la ville qui s'éveillait. Elle laissa ses pensées errer avec la brise matinale, ses cheveux flotter autour d'elle en lui chatouillant le dos, puis, prise d'un frisson, elle se frictionna les bras et décida qu'il était temps de rentrer dans la vie active."