La douleur

Publié le par LisaCréa

Coucou,

Et si on parlait d’un sujet autrement d’actualité car tu as été touché d’une manière ou d’une autre par cela, et tu l’es peut-être encore : la douleur.

Je ne parle pas de la douleur émotionnelle, même si, la dessus, j’aurai certainement beaucoup de choses à dire, je parle de la douleur physique. Car disons-le, au cours d’un vie, nous ressentons un certains nombre de douleurs qui vont venir marquer leur passage sur le corps, en y laissant leur empreinte.

S’il est parfois facile de trouver l’origine de certaines douleurs, comme les douleurs dentaires ou une douleur dûe à une coupure par exemple, d’autres, sont beaucoup plus difficiles à expliquer.

Le problème avec les douleurs, c’est que si on n’en comprend pas l’origine, il devient difficile de la soigner et même quand on la connaît, les soins, quelque soit la méthode de soin qu’on utilise, ne sont pas toujours le remède miracle qu’on attendait.

L’autre problème, c’est lorsque, malgré un certain nombre d’examens médicaux, on ne trouve pas ce que vous avez, alors on vous l’attribue parfois à un problème d’ordre psychologique. Là, je dis, si on vous dit ça : fuyez ! Changez de médecin et demandez à faire d’autres examens, testez peut-être une médecine moins classique, comme l’ostéopathie, l’acupuncture ou encore l’aromathérapie, qui ont su, au fil du temps, se faire leur place en terme de soin.

Gérer sa douleur, n’est pas évident en soit, la douleur répétitive par exemple, est gérée par le corps comme quelque chose qui devient habituel, de « normal », alors que la douleur en elle-même n’a rien de normal. Une douleur répétitive devient vite épuisante sur le plan physique et sur le plan moral, il ne faut surtout pas la négliger.

Il faut apprendre à écouter son corps, car lorsqu’il vous signale que ça ne va pas au travers d’une douleur, ce n’est pas dans le but de vous faire souffrir, mais pour vous prévenir que vous avez besoin de soins. Ne laissez pas s’installer la douleur, et apprenez à écouter vos intuitions, plus que les médecins, car parfois, vous sentez que quelque chose va mal, mais on ne vous prend pas au sérieux, comme la fois où les médecins ne pensaient pas que j’avais une grosse appendicite et qu’ils ont mis la douleur sur le compte d’une gastro-entérite (très classique mais pas moins agaçant), deux consultations, deux médecins différents qui m’ont pourtant tous deux demandé si j’avais déjà eu l’appendicite, et qui savaient donc que non, et que c’était une possibilité envisageable.

Maintenant, voici quelques douleurs que je connais bien et les soins que je vous recommanderais pour chacune d’entre elle :

- Le panari, annonciateur d’ongle incarné :

J’ai été opéré trois fois des ongles incarnés, sur les gros orteils, deux fois sur un même orteil, est-ce vraiment dû au fait de mal se couper les ongles ? Avec du recul, je dirais, pas forcément. Si vous avez naturellement les ongles très incurvés, vous multipliez vos chances de souffrir d’ongles incarnés. Les bains de pied avec antiseptique ne sont pas à négliger, j’ai également entendu parlé d’une méthode où il faudrait se limer le dessus de l’ongle pour l’inciter à s’aplatir (pas testé). Mon fils Eliot a tendance à souffrir de panaris lui aussi, ne pouvant pas l’assoir pour lui tremper les pieds dans une bassine, je trempe un tout petit bout de compresse dans du Dakin, je lui pose sur le côté de l’orteil qui a gonflé et j’entoure son doigt de pied de sparadrap médical pour faire tenir la compresse sur son doigt de pied pendant un petit moment, et je renouvelle une à deux fois par jour. Ça s’est avéré très efficace, mais je suis obligée de renouveler ça régulièrement, car il en a à répétitions.

- La crise de coliques :

Dûe a une concentration de gaz dans le ventre qui ne s’évacuent pas correctement, elle provoque de douleurs aiguës qui peuvent durer plusieurs heures. Je vous recommande, pour tout ce qui est douleurs de ventre (encore plus pour les enfants) les sacs de noyaux de cerise (à trouver par exemple chez Nature & Découverte) qui, contrairement aux poches à eau, ne se sert pas de la chaleur de notre corps pour en restituer après et elle chauffe beaucoup plus longtemps. Le spasfon peut s’avérer également efficace parfois, voir même du débridât si vous en avez, et puis pour finir, de la patience, car ça ne disparaît pas en un clin d’œil.

- Les coliques néphrétiques et les coliques hépatiques :

Là, on rentre dans une autre catégorie de coliques (j’ai eu les 2). Malheureusement, dans ce cas, mieux vaut faire son sac et aller à l’hôpital, la douleur est trop insoutenable pour être atténuée par un simple médicament, en général, on vous shoot à la morphine et à un moment ou a un autre, il faut évacuer les calculs.

La douleur de colique néphrétique se situe sur la côte gauche du ventre, formant comme une barre que vous ressentirez dans le ventre et dans le dos, comme si on vous traversait le corps de part en part avec une lame invisible. La douleur de colique hépatique se situe à l’horizontal, sous la poitrine, même type de douleur, même cisaillement.

- La brûlure (1er et deuxième degré) :

Comme je le rappelle, je ne parle ici que de ce que je connais. Il est non de toujours avoir une crème pour les brûlures dans sa pharmacie personnelle, tout comme un antiseptique. Les brûlures sont des accidents fréquents de la vie quotidienne. Le fer à repassé, le poêle à bois ou la cheminée, la plaque de gaz, un plat chaud, le café ou le thé brûlant (pour moi), l’eau brûlante qu’on a ouvert par erreur (encore moi) et j’en passe. Je ne serais pas trop dire ce qui est ou pas du premier ou seconde degré, mais quand ça laisse de moches cicatrices sur la peau, comme celle que j’ai à la hanche a cause du thé brulant, je suppose que c’est pas superficiel.

Que faire en cas de brûlure ? Si c’est à même la peau, passez immédiatement votre peau sous l’eau froide et rester-y un moment, vous pouvez même mettre des glaçons, ça vous fera du bien. Une fois la sensation de brûlure atténuée, passez une crème spéciale brûlure qui aidera à cicatriser les tissus atteints. Si vous avez eu comme moi la malchance de vous renverser un liquide brûlant sur un tissus, ôtez vite le vêtement en contact avec votre peau qui augmentera la sensation de brûlure par contact et suivez les instructions ci-dessus, une fois le ou les vêtements retirés.

- Les douleurs aiguës en bas à droite du ventre :

La douleur est bien ciblée, localisée surtout en bas à droite de votre ventre, accompagnée de fièvre (pas toujours) et vous provoque de petites douleurs aiguës intermittentes et augmentant graduellement : vérifiez si vous n’avez pas l’appendicite. Je vous recommande de faire un tour aux urgences si vous doutez du bons sens de votre médecin, car une appendicite pas soignée à temps, c’est un risque de péritonite ! Et là, c’est encore une autre histoire...

- Les douleurs de règles :

Nous ne sommes pas toutes sur un pied d’égalité concernant les douleurs menstruelles. Si certaines n’en souffrent pas trop, ou pas du tout, pour d’autre, c’est un jour où elles sont condamnées à rester allongées à se décomposer sur un canapé, tellement elles sont dans un état lamentable. Dans sa version la plus gore, la douleur de règle est tellement intense qu’elle vous pompe toute votre énergie, que votre tension chute, que vous êtes blanc comme un linge, que vous n’arrivez plus à tenir debout, que vous perdez énormément de sang (trop) et que vous souffrez peut-être aussi de nausées. Ce fût mon cas à l’adolescence et pour moi, aucun médicament ne fût efficace, le seul remède qui m’a permit de sortir de cette journée mensuelle de solitude, c’est la pilule. La pilule a fortement diminué les douleurs de règles et je perdais beaucoup moins de sang sur une durée moins longue. C’est ce que je recommande à toutes les personnes souffrant de règles de ce genre.

- La césarienne :

Fois deux pour moi. Même si j’entends parfois qu’une césarienne ça ne fait pas mal, je crois qu’il est temps d’éclaircir un peu les choses : Tu as déjà fait une ratatouille ? Parce que, lorsqu’on te fait une césarienne, c’est exactement ce qui se passe avec les organes à l’intérieur de ton ventre. Je ne sais pas si c’est le cas de tout le monde, mais pour ma part, bras en croix , attachée comme si on allait me crucifier, un drap pour pas que je vois ce qui se passe au niveau de mon ventre quand ils ouvrent avec un scalpel (histoire de pas m’évanouir), vous êtes entouré de plusieurs personnes dont l’anesthésiste, qui vous a posé une péridurale (obligatoire pour la césarienne) et qui reste avec vous pendant l’opération. Même si vous n’envisagez pas de faire une césarienne (aujourd’hui, on peut la programmer), je vous recommande néanmoins de demander comment ça se passe, au cas où, comme moi, on vous la fasse en urgence, alors que vous deviez accoucher par voie basse. (On ne sait jamais ce qui peut arriver).

De plus, Il peut arriver, pour des raisons diverses, que la péridurale ne fonctionne pas sur vous (malgré moultes tentatives) et à ce moment là, c’est anesthésie générale. Je préfère autant vous prévenir, ayant eu les 2 types d’anesthésie, le réveil après anesthésie général est beaucoup plus douloureux qu’après anesthésie locale, et vous pouvez déguster pendant plusieurs heures après votre réveil.

Autre chose : lorsque vous êtes proche d’accoucher et que vous avez une césarienne qui s’annonce (ou pas) ne soyez pas enrhumée ou atteinte de quintes de toux répétitives, car la toux, après une césarienne, vous provoque des douleurs terribles dans le bas ventre, comme si on vous plantait plein d’aiguilles en même temps dans le corps. Charmant, n’est-ce pas ?

- Les contractions provoquées par médicament :

Je ne pourrais pas vous parler de la douleur des contractions naturelles qui arrivent pendant la grossesse, car je ne les ai jamais ressenti, ayant le bassin trop étroit, le bébé ne descendait pas suffisamment pour que le travail se fasse de façon « normale », cependant, j’ai tout de même eu l’immense joie (ironie) de connaître la douleur des contractions de grossesse, lorsqu’en janvier 2017, j’ai fait une fausse couche. J’ai eu ce qu’on appel un « œuf clair », une poche vide. Comme elle ne s’est pas évacuée toute seule par voie basse, il a fallut la pousser à sortir, grâce à un médicament. Ce médicament vous déclenche le travail comme si vous alliez accoucher mais de façon intense, rapide et concentrée. Les contractions ont tout de même mis une semaine à faire leur apparition après la prise du médicament, mais une fois qu’elles ont commencé, elles sont devenues très vite extrêmement douloureuses, à la limite du soutenable. Je ne suis pas allée à l’hôpital pour qu’on soulage la douleur, j’ai passé trois heures sur les toilettes à me vider de mon sang et à hurler ma race. Ne faites pas comme moi, si vous avez des contractions de ce genre, allez à l’hôpital. La douleur a été plus forte que celle des coliques néphrétiques, une vraie cata. Et puis, psychologiquement parlant, c’est pas simple, car avoir des contractions quand tu sais que c’est pour la bonne cause, car tu tiendras bientôt ton bébé dans les bras, ce n’est pas pareil qu’avoir des contractions pour rien, car au final, c’est un bout de viande plein de sang que vous éjectez. (Ça ressemble vraiment à de la viande). Sans compter qu’en général, s’en suit un récurage du ventre à l’hôpital, où on vous aspire l’intérieur du ventre avec un tuyaux (anesthésie locale) et c’est très désagréable.

Voilà pour cette article sur la douleur, qui n’a pas été écrit dans la douleur, même si, je l’avoue n’a pas ravivé de bons souvenirs.

À très vite pour un nouvel article !

Lisa

Publié dans texte

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