En attendant l’été
Coucou du jeudi,
Tu as les fesses qui caillent et la nostalgie de l’été, voici un poème qui parle de cette sensation.
EN ATTENDANT L’ÉTÉ
L’hiver a sonné à ma porte
Drapé dans son long manteau blanc
Chassant froidement les feuilles mortes
Ou les recouvrant fièrement
Le ciel s’est voilé cette nuit
D’un grand tapis de gris coton
Au matin le soleil s’est enfuit
Et on n’voit même plus l’horizon
Mais même si tout se couvre sur ta maison
Et que dans tes rêves la chaleur est toujours là
N’oublie pas que l’hiver n’est qu’une saison
Après le désarroi revient toujours la joie
Les cœurs solitaires sont solides malgré tout
Les tristes mines se réchauffent au creux des igloos
Et dans leurs petits cocons qu’ils ont tricoté
Chante une nouvelle saison en attendant l’été
En attendant l’été tu te berces doucement
D’un peu de tendresse et de rires d’enfants
En attendant l’été tu t’enroules d’amitié
Heures épanouies lovées de complicité
En attendant l’été, toi, n’attends pas
Profites de ce temps pour penser un peu à toi