Les filles africaines esclaves

Publié le par LisaCréa

Les filles africaines esclaves

Salut,

Récemment, et ça m’arrive de moins en moins souvent parce que je trouve ça trop dur à supporter, j’ai regardé les infos du 20H.

Je sais bien que ce monde ne tourne pas toujours très rond, et que des atrocités, il y en a partout, mais là, quand même quoi...

J’ai donc regardé un reportage sur TF1 sur des filles retirées de leur famille, souvent de l’initiative de leurs parents, par manque d’argent pour les élever, selon leurs dires qui sont placées dans des familles de commerçantes, pour être utilisées comme femme à tout faire, et surtout vendeuses de tout et de rien.

J’ai été horrifié, vraiment. Entre le fait que leurs parents s’en débarrassent, mais gardent les garçons, qui eux sont scolarisés, qu’elles se retrouvent souvent dans des familles où elles font office de « Bonnes à tout faire », qu’elles sont souvent maltraitées, tapées, violentées, mal nourries, affamées, rabaissées, qu’elles travaillent entre 10 à 14h par jour, souvent le ventre vide, tenant à peine debout, qu’on ne leur accorde aucune reconnaissance ni gratitude pour leur travail, et j’en passe. Si elles fuient leur nouvelle maison, ce qui arrive régulièrement, elles se retrouvent à la dérive, dans les rues, pas vraiment libres, car elles n’ont rien pour vivre et qu’elles risquent de se faire violer à tout moment.

Je ne sais pas ce qui m’a fait le plus de peine, la fille qui est relayée au rang de marchandise par ses parents, et qui n’à pas la même « valeur » aux yeux de ses parents que ses frères, ou la marchande qui avouait sans remord, battre sa fille esclave, si elle en était mécontente « Moi on m’à fait pire quand j’étais enfant, et je suis encore là, elle, je ne lui inflige pas autant que moi » et là, j’avais envie de lui dire « Et alors, t’as aimé les coups de fouet apparemment, pour infliger ça à ta « fille adoptive » ? Une chose est sûre, elle, elle ne connaît l’expression « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse ».

Et parlons de cette inégalité flagrante homme/femme qui me laisse sans voix. Pourquoi ils préfèrent scolariser les hommes ? Non mais, sérieusement ? J’imagine même pas dans quel état d’esprit doivent être les filles qui se retrouvent dans ces familles de marchandes sans états d’âme. Et je ne parle même pas des femmes qui s’occupent de faire le troc et de les amener aux marchandes, elles ne valent pas mieux.

Toutes ces filles ont perdu leur âme d’enfant, et en les vendant comme de vulgaires marchandises, elles ont perdu plus que leur innoncence et leur liberté, elles ont perdu leur dignité.

Alors, je me le demande, quand cela va-t-il changé ?

C’était l’article « coup de gueule » du jeudi.

À très vite pour un nouvel article !

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